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L’Italie va présenter une sacrée armada aux Jeux Olympiques de Paris !  Cette-année, l’équipe olympique de l’Italie s’annonce assez effrayante. C’est tout sauf un secret, mais la génération italienne est en train d'insuffler un vent de fraîcheur assez irrésistible sur le circuit ATP et WTA.  En plus de Jannik Sinner, magnifique porte-étendard (numéro 1 mondial et sacré en Grand Chelem à l'Open d’Australie), on compte plusieurs autres athlètes de très haut niveau et surtout très prometteurs. À tel point que certains Italiens, pourtant en forme, ne pourront même pas prendre part aux Jeux Olympiques.  Ainsi, pour accompagner Sinner à Paris, ce sont Musetti, Arnaldi, Darderi, Paolini, Cocciaretto et Bronzetti qui feront le déplacement en simple. S’ajoutent à cette liste quelques joueurs et joueuses choisis pour jouer le double. Ainsi, Sara Errani a été choisie pour jouer le double aux côtés de Jasmine Paolini et Vavassori et Bolelli vont également s’associer chez les hommes. On notera une autre paire assez prometteuse puisque Sinner et Musetti ont eux aussi prévu de s’associer. On en salive déjà. Au vu de cette sélection, l’Italie semble pouvoir jouer des médailles sur tous les tableaux. En effet, entre une paire Erani/Paolini finaliste à Roland-Garros, un Sinner demi-finaliste à Paris et une Paolini finaliste malheureuse face à Swiatek, les Transalpins doivent déjà faire peur aux autres délégations.   
Federer revient sur l’éclosion de Djokovic : “Je n’étais pas vraiment convaincu” Depuis qu’il est parti à la retraite, Roger Federer parle de plus en plus librement de sa carrière, mais aussi de sa perception de ses différents rivaux. Ainsi, celui qui a inspiré plusieurs générations de passionnés et amené le tennis à un tout nouveau niveau est revenu sur l’un de ses plus grands rivaux : Novak Djokovic.  À ce sujet, il s’est montré très honnête, confessant ne pas vraiment avoir pris le Serbe au sérieux lorsque celui-ci a commencé à faire parler de lui : “La première fois que je l’ai affronté à Monaco (victoire de Federer en 2006 6-3, 2-6, 6-3), je suis sorti du court en pensant, ‘Oui, ok, il est correct’. Malgré le buzz autour de lui, je n’étais pas vraiment convaincu.  Je pense que je n’ai pas donné à Novak le respect qu’il méritait à cause de ses défauts techniques. Sa prise en coup droit était très extrême et son revers, pour moi, n’était pas aussi fluide qu’aujourd’hui. Mais il a corrigé ces défauts et est devenu un joueur incroyable. Je pense qu’il a été un peu mal compris. Je regarde au-delà des médias et je vois l’homme qu’il est. Un homme exceptionnel.”
Pour Nadal, le plus important c’est l’héritage Ce mercredi soir, c’était journée de remise des diplômes à la Rafa Nadal Academy. Lors de l’événement, c’est, cette fois encore, Rafael Nadal qui a présidé la cérémonie. S’adressant aux 54 élèves ayant achevé leur formation tennistique et académique, le Majorquin a prononcé un discours centré sur l’importance de l’histoire. Revenant sur sa relation avec Roger Federer, il a expliqué : “Il y a quelques mois, j'ai eu la chance de visiter les Dolomites italiennes en compagnie de mon ami et rival Roger Federer et là, dans les montagnes, nous avons eu une conversation très intéressante sur un mot que je trouve très important : L'héritage.  Roger et moi sommes tous deux d'accord sur un point que nous jugeons de la plus haute importance. Comment aimerions-nous que l'on se souvienne de nous dans quelques années ? Comment voulons-nous que les générations futures pensent à nous ? Nous sommes tous deux très sûrs de nos réponses.  C'est une bonne chose que nos réalisations, nos titres et nos records soient reconnus, mais cela reste théorique, car, au fil des ans, il est probable que quelqu'un arrivera et fera quelque chose de mieux. L’important, c’est l’héritage.”
Maudite, Badosa doit renoncer aux Jeux Olympiques : "C’est une décision très difficile pour moi" Même si elle retrouve un niveau de jeu un peu plus élevé, Paula Badosa est toujours en délicatesse avec son dos. Ainsi, la joueuse espagnole a été contrainte de prendre une décision difficile. Au vu du changement de surfaces assez brutal que va demander l’arrivée des Jeux olympiques de Paris (passer du gazon à l’ocre), l’ancienne numéro 2 mondiale a préféré faire l’impasse sur l’épreuve olympique.  C’est ce qu’elle a annoncé, la mort dans l’âme, sur les réseaux sociaux : “En raison de ma situation actuelle avec ma blessure, je ne pourrai malheureusement pas aller aux Jeux olympiques, ce que j’attendais vraiment avec impatience. C’est une décision très difficile pour moi. En raison du calendrier et des changements de surface, mon dos ne peut pas supporter cette charge. J’aurais aimé que ma situation professionnelle soit différente, mais depuis cette blessure, je dois orienter ma carrière dans une autre direction et renoncer à des choses très importantes pour moi. Je n’ai pas d’autre choix que de l’accepter.” Il n’y a plus qu’à espérer que l’herbe lui réussisse aussi bien qu’elle semble l’espérer. 
Nadal prêt à en découdre : "J’espère pouvoir remporter une médaille” Le calendrier de Rafael Nadal continue de se dessiner. Après avoir officialisé à Wimbledon, afin de préserver son corps, il a confirmé avoir prévu de jouer à Bastad afin de se préparer au mieux pour l’épreuve olympique.  Visiblement toujours aussi ambitieux, le Majorquin ne s’est pas caché, il ira à Paris pour jouer les tout premiers rôles : “Sur le plan sportif, j’essaie de jouer les tournois que mon corps me permet de disputer. Ce que j’attends avec impatience, c’est de me préparer pour les Jeux Olympiques. Si tout se passe bien, je jouerai le tournoi précédent en Suède (Bastad). J’ai vraiment hâte de participer aux Jeux Olympiques, c’est ma dernière chance et j’espère pouvoir remporter une médaille.” Avec de telles déclarations, tout porte à croire que ‘Rafa’ continue de se rapprocher de son tout meilleur niveau et sa présence aux Jeux risque clairement d’augmenter encore un peu plus le niveau de compétitivité de l’épreuve, en simple comme en double.
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